Saturday, March 03, 2007

A propos du martyr de Françoise Armagnac

(Légende de la photo : mémorial de la "Résistance" à Chasseneuil. Le tortionnaire de Françoise Armagnac y est enterré comme un héros...)


Le 4 juillet 1944 devait être pour Françoise Charlotte Solange Armagnac le plus beau jour de sa vie. Née le 23 février 1918 à Paris, elle était la petite-nièce de Sadi Carnot, président de la République assassiné en 1894 par les anarchistes. En ce jour d'été, cette jeune cultivatrice s'occupant activement d'œuvres sociales, devait épouser Georges Pénicaut. La cérémonie nuptiale fut bénie par l'abbé Jagueneau (qui sera ensuite frappé par les communistes, ayant refusé de faire entrer dans l'église le drapeau rouge). Entre l'église et le chalet où devait avoir lieu le repas de noces, la mariée, son époux et le cortège tombent sur la 2406e compagnie du 1er bataillon FTP, alias « maquis Bernard », soit 126 hommes qui terrorisent la Charente depuis plusieurs mois. À sa tête, le « colo­nel » Bernard Lelay, ouvrier typographe de L’Humanité, enterré comme un héros en 1977 au mémorial de la Résistance de Chasseneuil-sur-Bonnieure (86). Le maquis Bernard est tristement célèbre dans la région : avec son adjoint d'origine juive, Augustin Raoux, « Gandhi» pour le maquis; Lelay multipliera les crimes : des dizaines de per­sonnes fusillées après avoir été jugées par Raoux (sans avocat) qui refusera systématiquement que l'on administre aux victimes les der­niers sacrements; ce que les pelotons d'exécutions allemands, du moins ceux de la Wehrmacht et même très souvent ceux des SS, acceptaient toujours. Entre le 15 juin et le 11 août 1944 , 73 personnes sont assassinées par les communistes dans le seul pays chabanais ; dont de dangereux nazis tels que madame Besson, 22 ans, mère de deux enfants et enceinte de sept mois, assassinée le 27 juillet avec son mari Ange ; un paysan de 77 ans, Paul Corbiat, le 11 août ou un collégien de 16 ans, Jacques Londeix. Le 4 juillet, les maquisards ont déjà 36 morts sur la conscience dont six depuis le matin (Régis Trillaud, horloger de 34 ans ; Gaston Louis, franc-garde convoyant des couvertures ; Raymond Auxire, 19 ans ; Germain Demontoux, commis de 24 ans ; George Maillet, ouvrier de 42 ans et sa femme Germaine, 33 ans). Ce n'est pas Lelay qui s'occupera de Françoise Armagnac ; c'est Nathan Lindner. Ce juif polonais de 42 ans, dont le nom de maquis était « Linard »; se parait du grade d'adjudant-chef. En fait, il avait été un obscur caporal de Légion. Connu sous le sobriquet de « Trottinette » (déjà !! Mais celui-là a un alibi pour Yann Piat : il est mort en 1977), ce sous-Joinovici de hameau perdu vendait des journaux à la criée ; dont Signal, d'orientation nazie, mais également des revues licencieuses. Pour cette raison, Françoise Armagnac refusait à ses louvettes d'aller acheter quoi que ce soit chez lui. Elle le paiera de sa vie.

Le récit du calvaire de Françoise révèle le vrai visage des terroristes que la propagande alliée appelle « Résistance ». En matière d'ignominie, cela dépasse les pires bavures de la Milice et rattrape celles de Lécussan. Mais Lécussan a été fusillé. Pas Lindner, ni Lelay. Voilà pour l'égalité. Pour la fraternité, voici ce que donna la confrontation entre une fille de France et ses tortion­naires planétariens : sitôt arrivés au domicile de la jeune mariée, ils vont se livrer au pillage : tous les objets de valeurs seront volés, ils dévoreront le repas de noce, ils iront même jusqu'à dérober les contenus des porte-monnaies de deux enfants de six et huit ans. Pour Françoise, les interrogatoires et les corvées humiliantes se succèdent sous la houlette de Lindner. Le 5 juillet 1944, après trente heures de tortures, elle est fusillée dans sa robe de mariée, souillée par les cor­vées. Le maquis Bernard ? Une bande de gros bras incultes, le cer­veau englué par la haine de classe, la haine tout court. Parfois même la haine de race... Françoise a été tuée pour ce qu'elle était : une Française catholique dont on jalouse les biens et le bonheur tranquille. Tout avait été planifié pour détruire systématiquement ce qu'était Françoise Armagnac et les valeurs qu'elle incarnait. Françoise Armagnac était de droite, le fait est là. Probablement pétainiste mais sûre­ment pas pro-allemande et encore moins national-socialiste puisqu'elle avait protesté officiellement auprès de Robert du Maroussem contre l'attitude de certains miliciens qui appelaient à la persécution systématique des juifs et des francs-maçons. Ces miliciens trop zélés se comportaient, au fond, exactement comme les maquisards avec pour seule différence la nature des victimes. Cependant, Lelay, Lind­ner et leurs sbires vont fanatiser leurs troupes avec aisance en raison de leur inculture, et inciter au meurtre de celle que dans leurs fan­tasmes, ils ont surnommé « la châtelaine ».

La châtelaine, le mot est dit. Dans la dialectique marxiste, le « châtelain » représente le bouc émissaire idéal, la projection fantasmée de l'ennemi. Les grands gou­rous du bolchevisme sont généralement issus d’une bourgeoisie enne­mie atavique de la noblesse qu'elle envie. Idéologie intrinsèquement perverse et haineuse, le communisme a besoin d'un méchant, exutoire de ses peurs paranoïaques : ce peut être le noble, le bourgeois (quand il n'y a plus de noble) ou l'extrémiste de droite (quand il n'y a plus ni noble, ni bourgeois). Le communiste, le révolutionnaire, détestent le noble car il est un obstacle à la création du golem, de l'homme nouveau, comme nous l'avons vu dans Le Racisme anti-français. Pour les communistes et leurs zélotes, la société parfaite est celle où on a éradiqué la noblesse, la famille, la religion, bref tout ce qui peut faire obstacle au totalitarisme, à la mainmise de l'État sur l'Homme. Il est intéressant de constater que les mêmes buts sont poursuivis par l'idéologie cosmopolite, dont le système économique est tantôt de type capitaliste, tantôt de type social-démocrate. En fait, quand on observe les thuriféraires du cosmopolitisme et du mondialisme, quand on décrypte ses discours, quand on arrache le masque de sa prétendue respectabilité, on constate que ceux qui crient aujourd’hui «Vive le Nouvel Ordre Mondial » sont très précisément ceux qui criaient «Vive Pol Pot» en 1975, « Vive Mao » en 1968 et « Vive Staline » en 1945 , à savoir une petite intelligentsia auto-proclamée, sûre d’elle-même et dominatrice... Françoise Armagnac avait la réputation d'être une « châtelaine », autant dire, une noble. Même Raymond Aron l'a cru. Pour Lelay, le stalinien inculte, pour Lindner, l'apatride revanchard, mais également pour tous les autres, elle n’en était qu'une cible plus intéressante. Plus excitante devrait-on dire, car bien des crimes de la Résistance ont frappé les femmes, et la barbarie sexuelle n’est jamais restée en arrière-plan… ce qui est tout à fait compréhensible, puisque tous les avatars du socialisme se fondent sur l'apologie des bas instincts. Il se trouve toujours un politicien ou un penseur de gauche pour faire l'apologie qui de l'inceste, qui de la pédophilie, qui de l'homosexualité. Ravalant l'homme à l'état animal, privé de noblesse et de Dieu, le communiste et ses comparses ne peuvent avoir que des troupes bes­tiales. Dans les régions de la Charente, de l'Auvergne et du Limousin, on ne compte plus les femmes, plus souvent les jeunes filles, victimes du sadisme des résistants... Pour la seule Auvergne, citons pour l'Allier les victimes du camp de concentration du Tronçais et du Sauzlet (dont les bourreaux ont tous été acquittés en 1954), pour le Puy-de-Dôme la mise à mort de mademoiselle Marguerite Adélaïde Thivat à Aigueperse, assassinée sur ordres du stalinien Fauvet après deux jours d'abominables sévices en guise de cadeau d'anni­versaire (nous en parlerons dans le Libre Arverne n° 138)et pour la Haute-Loire, celle de Marie-Rose Peyrellier, tor­turée à mort dans le bois de Roujac.

Pendant trente heures, Lindner va pouvoir assouvir sa vengeance et sa haine raciste. Pour ce petit apatride mal bâti (Im59), voici l'occa­sion de détruire tout ce qu'il hait et d'humilier cette jolie fille de France, issue d'une famille célèbre. Il organisera le pillage de la mai­son, s'intéressant surtout aux tableaux de famille et inventera les cor­vées les plus humiliantes pour la jeune mariée, toutes centrées sur le même but : souiller sa robe blanche, symbole de la pureté morale et nationale honnie par l'apatride. Il va infliger ce cruel affront à la goy qu'il méprise, pour se venger de l'hostilité supposée des Polonais par Française interposée, dans la droite ligne des persécutions que les core­ligionnaires de Lindner ont infligées au peuple russe, au nom de cette version dévoyée et ultra-raciste du sionisme que fut le bolchevisme entre 1917 et 1964. Il tient à sa merci celle qui refusait de voir ses louvettes s'acoquiner avec lui, et prend grand plaisir à transformer en abominable cauchemar ce qui devait être le plus beau jour de sa vie. Le lendemain, à 21 heures, Françoise est fusillée derrière un buis­son. Sa mère, presque aveugle, sera arrêtée après avoir écrit une lettre au percepteur afin d'obtenir un dégrèvement d'impôt suite au pillage. La lettre fut saisie et le percepteur arrêté. C'est la campagne de haine de Lindner et Lelay, combinée à leur criminelle inculture qui ont tué Françoise Armagnac : ainsi Lindner va accuser Françoise d'avoir tenu des propos criminels contre les réfractaires au STO. («Ces jeunes qui refusent le STO, on devrait les arroser d'essence et y mettre le feu»), propos démentis par les authentiques résistants du pays. Lelay va l'accuser d'être « la secré­taire de la Milice de Chabanais ». Ayant la preuve de l'innocence de Françoise, il la détruira au nom du droit « de ne retenir que ce qui nous arrange », comme le conseillait Radio Londres. Gaston, le chauffeur du prétendu colonel est encore persuadé qu'elle était chef de centaine dans la Milice, ayant confondu ce grade masculin avec... celui de cheftaine scout. Un maquisard prétendra que Françoise a crié « Vive l'Allemagne» devant le peloton. Renseignement pris, ce maquisard n'était pas présent ce jour-là... Selon les témoins, elle fut digne devant la mort, donnant comme beaucoup d'autres martyrs de cette période, une leçon de chevalerie française aux tueurs à la solde de Moscou. Ceux-là même qui en 1945 et encore aujourd'hui se posent en glorieux démocrates. Françoise Armagnac a été tuée pour ce qu'elle était : une femme de France, une catholique qui refusait de se laisser corrompre, une vraie patriote. C'est donc un crime raciste.

10 Comments:

Anonymous Anonymous said...

le racisme de classe est humain,et comme les gens aiment posseder(*),et que c'est la nature premiere de l'homme,on est pas sortis de l'auberge!
(*)et dominer le voisin!
comme ca!

11:25 AM  
Blogger Enzo said...

Le racisme, qu'il soit de classe, de religion ou ethnique, est le sentiment le plus humain qui soit.

Une société rexiste, alliant fascisme et catholicisme réel (c'est à dire pré-conciliaire) peut en atténuer les effets nocifs, l'histoire ayant prouvé qu'elle avait réussi là ou marxisme et capitalisme ont échoué, de par le fait que ces dernières sont des idéologies matérialisme, alors que fascisme et catholiscisme sont des idéologies spirituelles.

11:33 AM  
Anonymous Anonymous said...

Finalement, justice lui sera faite!
Elle est aujourd'hui devenue emblématique des massacres odieux perpétrés par les Lelay et Guinguouin (Lelay était hiérarchiquement sous les ordres de Guingouin, puisque chef d'un sous-secteur FTP)
N'en oublions pas pour autant les exploits du maquis ROGEZ... A une plus petite échelle, ce maquis a pourtant essayé de rivaliser en horreur avec le maquis "Bernard" avec un certain succès.

11:26 PM  
Blogger Enzo said...

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12:46 AM  
Anonymous Anonymous said...

voilà un bel exemple de propagande gaulliste d'après guerre.
Le gaullisme triomphant voulait faire table rase de l'héroisme encombrant des maquis communistes.
Le maquis Bernard a délivré une bonne partie du Centre après des combats d'une ampleur sans précédent pour des résistants. Les exactions ont visiblement été montées en épingle. Alors, trêve de désinformation !

12:21 PM  
Blogger Enzo said...

C'est vous qui désinformé. Outre le fait que, comme s'en vantait Beria, les gaullistes étaient les chevaux de Troie du communisme, le maquis Bernard, ramassis de criminels de la pire espèce, a eu une valeur militaire moins que nulle...

1:34 PM  
Blogger Robert said...

En effet, le fascisme, qui commet des autodaphées, semble hautement spirituel, et le catholiscisme, qui a entassé des richesses collosales (il n'y a qu'à faire un tour au Vatican et sa banque, sans parler du commerce fait Lourdes, etc), ne semble nullement matérialiste...

Consternant!

12:49 AM  
Blogger Enzo said...

C'est vous qui êtes consternant d'inculture...

1 - les soi-disant "autodafés" nazis n'ont rien de spectaciulaire. Tous les régimes, même (surtout...) la démocratie le font. A titre de comparaison, ils auraient brulés entre 50 et 1200 titres (généralement de la propagande communiste ou planétarienne) alors que les forces d'occupation des très démocratiques USA ont brulés 36000 titres en Allemagne.

Le nazisme était un mouvement qui prônait la spritualité en réaction au matérialisme communiste et ploutocratique. Les ouvrages de formations de ses cadres étaient clairs là-dessus.

Les "richesses" de l'Eglise, voilà encore un fantasme. Elles servaient et servent de "placement" en vue de l'entretien des oeuvres de l'Eglise bien supérieures à celles des états en matière de "qualité-prix". Leur "trésor de guerre", par exemple, est bien inférieur à ceux des société maçonniques ou des religions concurrentes.

Lourdes ??? Excellent !!! Qui s'enrichit sur le dos des ^pélerins de Lourdes ? La mairie franc-maçonne depuis la nuit des temps et les marchands de colifichets dont le registre du commerce signale que les propriétaires des fournitures ne sont pas catholiques mais plutôt d'une autre religion...

Bref, vous revenez en deuxième semaine pour nous chanter "le chapeau de zozo..."

3:52 AM  
Blogger Robert said...

"1 - les soi-disant "autodafés" nazis n'ont rien de spectaciulaire. Tous les régimes, même (surtout...) la démocratie le font. A titre de comparaison, ils auraient brulés entre 50 et 1200 titres (généralement de la propagande communiste ou planétarienne) alors que les forces d'occupation des très démocratiques USA ont brulés 36000 titres en Allemagne.":

En effet, c'est Paul de Tarse, ou Saint-Paul, l'un des fondateur du christianisme qui est à l'origine de cette petit gaudriole L'inquisition l'a d’ailleurs pratiqué également à tours de bras.

Les titres brûlés "entre 50 (sic) et 1200" l'étaient simplement car l'auteur est dissident ou juif, comme Freud par exemple.

"Le nazisme était un mouvement qui prônait la spiritualité" :

Tout dépend de se qu'on entend par spiritualité...pourvu qu’elle chante le bon air.

"Les "richesses" de l'Eglise, voilà encore un fantasme. Elles servaient et servent de "placement" en vue de l'entretien des oeuvres de l'Eglise bien supérieures à celles des états en matière de "qualité-prix". Leur "trésor de guerre", par exemple, est bien inférieur à ceux des société maçonniques ou des religions concurrentes. :

"les société maçonniques" : lesquelles? des chiffres?

"religions concurrentes" : l'Islam n'ayant pratiquement pas de clergé et celui du Judaïsme est également beaucoup plus limité que celui du Christianisme, j'aimerais donc savoir comment ceux-ci peuvent totaliser plus de richesse que le Christianisme et ses palais du Vatican.

"Lourdes ??? Excellent !!! Qui s'enrichit sur le dos des ^pélerins de Lourdes ? La mairie franc-maçonne depuis la nuit des temps et les marchands de colifichets dont le registre du commerce signale que les propriétaires des fournitures ne sont pas catholiques mais plutôt d'une autre religion..."

Encore la thèse du complot judéo maçonnique, vieux comme la nuit des temps en effet.
On sent une certaine envie dans ces propos, ce sont des catholiques qui sont à l'origine de la fumisterie de Lourdes, hautement spirituelle en effet, mais se sont des Juifs qui en profitent, ho les vilains!

"Bref, vous revenez en deuxième semaine pour nous chanter "le chapeau de zozo..." :

Non, ce n'est que le deuxième jour...

4:55 AM  
Blogger Enzo said...

1 - Bruler les livres de Freud ? Oeuvre de salubrité publique, ce malade mental, détraqué sexuellement, incestueux, dont les "travaux" reflètenent ses propres troubles ne méritaient pas mieux...

2 - Lourdes brasse bien moins d'argent qu'une certaine "fausse croyance" imposée depuis 60 ans et qui est devenue un business, une industrie.

3 - Les avoirs du Congrès Juif Mondial et de ses filiales surpassent celles du Vatican, de même que les avoirs états musulmans ou clergé et laïc n'est pas séparé (monarchies du Golfe, Maroc, Iran).

Pour les FM, les simples avoirs bancaires de la direction du Lucis Trust ou du Bilderberg Group, ou de la CFR pour ne citer que les plus puissants, dépassent la totalité des avoirs de l'Eglise depuis 2000 ans...

Allez, tous en choeur : "le chapeau de zozo..."

5:18 AM  

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