Monday, August 21, 2006

A propos des noyades de Nantes

(Légende du dessin : les noyades de Nantes furent un moment horrible du génocide Vendéen. Bien rares furent les Justes qui tentèrent de s'y opposer. La veulerie de la population nantaises s'y révélera. Ville bourgeoise enrichie par l'esclavage, Nantes est toujours un bastion de gauche.)
Marie Rambure, née Marie de Sainte-Hermine, avait 16 ans lors de l’Holocauste du peuple vendéen. Elle a raconté son histoire dans un livre Une Famille de brigands en 1793, que les enfants de la laïque ou même du privé sous contrat ne liront sans doute jamais… Ils ne sauront donc jamais qu’il y a deux cent ans, dans la prétendue « patrie des droits de l’Homme », des centaines de milliers de femmes et d’enfants ont été exterminés parce qu’on les accusait d’être des « cléricaux » et des « réactionnaires », c’est-à-dire d’être ce qu’on appelle aujourd’hui des « extrémistes de droite » et des « intégristes catholiques », et que les « Républicains » se sentent probablement disposés à recommencer puisque les noms des tueurs révolutionnaires sont encore donnés à des rues, des stations de métro ou des établissements scolaires. Elle raconte la libération de son village par les royalistes, la virée de Galerne, la capture de sa sœur Geneviève à Fougères et son audacieuse libération par son mari, le comte Arthur de Sérant… Réfugiée à Nantes, Marie fut aux premières loges pour assister aux massacres commis par Carrier et les forces républicaines et à la veule passivité des Nantais (Nantes est d’ailleurs toujours un bastion de gauche…) avant d’être à son tour faite prisonnière avec sa mère, sa sœur et son petit neveu Louis, encore bébé (qui mourra en prison faute de soins). Un des rares Justes républicains qui se compromirent pour aider les catholiques persécutés, le jeune capitaine Charles Rambure, fit tout pour sauver des vies humaines. Apprenant par le petit Tonio, un enfant enlevé par des bohémiens que la famille de la comtesse de Sérant avait délivré et adopté (et qui deviendra l’abbé Antoine de Sérant), que la marquise de Saint-Hermine et ses deux filles allaient être noyées dans la Loire, il tenta avec le général Marceau de les délivrer. Carrier n’autorisa qu’une seule rescapée, ce sera la jeune Marie qui, en 1797, épousera son sauveur… Montant progressivement en grade, colonel de l’armée d’Italie, Charles Rambure fut promu général de division et nommé Grand-Aigle de la Légion d’Honneur après la bataille d’Austerlitz en 1805 avant de mourir en héros à la bataille d’Auerstaedt le 14 octobre 1806 aux côtés du maréchal Davout, son fils – devenu capitaine dans les Chevaux-légers – tombant lui aussi lors de la conquête de l’Algérie. Ce gros livre, qui a le mérite d’être un témoignage authentique et non une commande du Shoah-business, est essentiel pour le devoir de mémoire. Tout catholique digne de ce nom doit le lire et se souvenir que pour nous autres, la République n’a apporté que misère, mort et discrimination.

Marie de SAINTE-HERMINE, Une famille de brigands en 1793, Editions du Choletais – 20 € - ISBN : 2-902502-92-8

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